Lundi 16 octobre 2006 : Ôzlem Beyarslan (Paris 7) Pseudofinite
Fields and Random Hypergraphs and Tournaments
A pseudofinite field is an infinite model of the theory of all finite
fields. We will state two results on pseudofinite fields of two different
flavors.
In 1980 Duret proved that the theory of pseudofinite fields is not
stable by interpreting a random binary graph in any model by the formula
Lundi 23 octobre : Nous allons présenter plusieurs constructions d'espaces de Banach, en
particulier un exemple récent d'un espace de Banach avec " beaucoup " de
suites inconditionnelles dénombrables mais sans aucune non-dénombrable. Ces
espaces ont la propriété commune d'être définis par une norme implicite à la
Tsirelson.
Lundi 30 octobre : D. Bonnay (Département d'Etudes Cognitives, ENS Ulm /
IHPST) Invariance,
définissabilité et monoïdes
Je présenterai une généralisation d'un résultat de Marc Krasner sur la
définissabilité en logique infinitaire et les groupes d'automorphismes.
Krasner a montré qu'étant donné un ensemble M, il existe une
correspondance bijective entre les ensembles d'opérations sur M clos par
definissabilité dans L_∞,∞ et les groupes de permutation sur
M. Indépendamment, Solomon Feferman a pose récemment la question de
savoir dans quel langage étaient définissables les opérations
invariantes par homomorphisme (nous préciserons de quel genre
d'homomorphismes il est question). Je montrerai qu'il est possible de
répondre à la question de Feferman en généralisant simplement le
résultat de Krasner pour obtenir une correspondance entre ensembles
d'opérations clos par définissabilité dans L_∞,∞ sans
l'égalité et monoïdes d'homomorphismes.
Lundi 13 novembre : Jean-Pierre Ressayre
(Paris 7) Arithmetization of the field of reals
with exponentiation (S. Boughattas, J-P. Ressayre)
Lundi 20 novembre : Eric Jaligot (Lyon I) Les aventures de generix
Un sous-groupe définissable d'un groupe de rang de Morley fini est dit
généreux si la réunion de ses conjugués est générique dans le groupe
ambiant. Un sous-groupe définissable et connexe est un sous-groupe
de Carter s'il est nilpotent et d'indice fini dans son normalisateur.
Je donnerai une description des sous-groupes de Carter généreux, avec
notamment un théorème de conjugaison. Tout les arguments employés sont
faits avec une grande économie de théorie des groupes, et généralement
basés uniquement sur la généricité.
Mardi 21 novembre, dans le cadre du
séminaire de Théorie des ensembles, en 4C17 : Ward Henson
(Urbana-Champaign) Continuous logic and the
model theory of metric structures
Continuous logic is a [0,1]-valued
version of the usual first-order logic. Its propositional fragment
corresponds to the
logic of Lukasiewicz, which was introduced in about 1930. With
quantifiers corresponding to the operations of sup and inf on the
interval [0,1], this logic was studied in the 1950s and 1960s,
and then dropped. Recently it has re-emerged as the appropriate
logic for the model theory of metric structures. Its theoretical
features have developed rapidly in the last few years, and its
applications are being actively pursued. This talk will
emphasize (a) the basic model-theoretic features of continuous
logic as presented in [1] [2]; (b) its connections to the
ultraproduct construction that is widely used in functional
analysis, geometric group theory, etc; and (c) some indications
of the new application areas that are currently being
investigated.
Lundi 4 décembre : J. Nesetril
(Charles University, Prague) The mysterious homomorphism order
I will collect and survey some evidence of very nice and profound
properties of the homomorphism order of finite (and countable) structures.
Lundi 11 décembre : Florent
Madelaine (Université de Durham) Complexité et complexité descriptive des problèmes de
satisfaction de contraintes
Les problèmes de satisfaction de contraintes sont maintenant
étudiés
par une communauté théorique qui regroupe des personnes
d'horizon
assez varié. En effet, ces problèmes peuvent être
approchés par des
outils algébriques, des outils logiques et des outils
combinatoires. La richesse
des approches s'explique peut-être par l'ubiquité de ces
problèmes : on les
retrouve sous différents noms et formes un peu partout, par
exemple en bases de
données (problème de jointure, inclusion de
requêtes existentielles
conjonctives), en
théorie des graphes (coloriage de graphes) et en "logique"
(problème
Sat). L'un des problème important est de classifier ces
problèmes par
leur complexité et en particulier, d'établir la
véracité de la
conjecture de la dichotomie, à savoir que tout problème
de contraintes
est soit facile (dans P) soit difficile (NP-complet). Une autre
question intéressante est de donner une caractérisation
logique de
ces problèmes.
Jeudi 14
décembre à 14 h, Salle 1C1 : Anand Pillay (Leeds) Groups, measures, and the NIP II
In earlier joint work with Hrushovski and Peterzil we proved, among
other things, the EXISTENCE of left invariant "Keisler" measures on definable
groups G, assuming that the ambient theory T has the NIP (not the independence
property) and G has fsg (finitely satisfiable generics). Here (joint with
Hrushovski) we extend these results to obtain the UNIQUENESS of such invariant
measures (an analogue of the uniqueness of invariant TYPES for connected stable
groups). We will discuss the current status of the classification problem for
simple groups of finite Morley rank, with a focus on current information
regarding even order automorphisms of simple groups, and the necessity
of such information.
Lundi 29 janvier : Thomas Blossier (Lyon I) Groupes fortement
minimaux et finie-axiomatisation
L'existence d'une théorie aleph_1-catégorique finiment
axiomatisée ayant une géométrie non triviale est
une question ouverte.
En 1994, Hrushovski a montré qu'une telle théorie aurait
une géométrie
localement modulaire, c.à.d. la géométrie des
espaces vectoriels sur le
corps gauche K de ses quasi-endomorphismes. Il a alors conjecturé que K
serait un anneau de présentation finie.
Je présenterai un travail commun avec Elisabeth Bouscaren où
l'on montre
que cette conjecture est vérifiée pour les expansions de
groupes qui
sont fortement minimales et finiment axiomatisables.
Lundi 5 février : Antonio Aviles
Lopez (Paris 7) Sous-espaces annulés par des polynômes dans les espaces
On expose un exemple de polynôme homogène défini sur un espace de Banach
complexe non-séparable dont tous les sous-espaces de racines sont
séparables.
Lundi 12 février : Abderezak Ould Houcine (Lyon I) Groupes de
rang sans-quantificateurs fini
Dans l'étude des sous-groupes des groupes de rang de Morley fini, on est
amené à considérer une notion de rang 'faible' réduit aux formules
sans-quantificateurs. Je présentrais des résultats qui
généralisent (en
utilisant des méthodes différentes) des résultats connus dans le cadre
des groupes de rang de Morley fini et des groupes linéaires aux groupes
ayant un rang sans-quantificateurs fini. Je terminerai par quelques
propriétés des limites de Fraïssé de classes des groupes de type fini
closes par certaines opérations.
Lundi 19 février : Olivier Le Gal (Rennes I) Modèle
complétude des structures o-minimales
En '68, A. Gabrielov montre un théorème du complémentaire pour les
sous-analytiques globaux, qui, repris en '88 par L. van den Dries et J.
Denef, implique la modèle complétude -- et la o-minimalité -- de la
structure Ran. En '96, Gabrielov donne une version explicite de son
théorème. On présente une généralisation de ce résultat pour les
structures o-minimales polynomialement bornées, équivalente à la
modèle complétude de la structure (R,+,*,F) si F est une quasi-algèbre
différentielle de fonctions lisses définissables dans une structure
o-minimale polynomialement bornée.
Lundi 26 février : Adrien Deloro (Paris 7) Groupes de rang
de Morley fini : une chasse aux monstres
La conjecture de Cherlin-Zilber affirme que tout groupe simple infini de
rang de Morley fini est isomorphe à un groupe algébrique sur un corps
algébriquement clos. Certaines pathologies restent possibles ; l'exposé
portera sur la limitation/description de tels "monstres" dans le cas des
petits groupes de type impair. Plus précisément, il s'agit de la
réécriture, grâce à la 0-unipotence, d'un résultat de Cherlin et Jaligot
qui supposait l'ordinarité du groupe.
Lundi 5 mars : Marcin Petrykowski (Lyon I)
Countable coverings of groups
The following theorem has been proved in [1].
Theorem 1 (Newelski) If an $\aleph_0$-saturated group G is the union of
countably many 0-type-definable sets, then finitely many of them generate G
in 3 steps.
(a subset A of G generates G in 3 steps if $G=(A\cupA^{-1})3$)
It turned out that for many groups 2 steps are always sufficient (i.e. for
each covering of a group by countably many 0-type-definable sets, finitely
many of them generate the group in 2 steps). For instance, it is so in the
case where a group is stable or abelian.
A similar property of groups (to be defined during the talk) may be
defined in a model-theory-free context. We denote it by K2 because it is
related to generating a group in 2 steps. Our main result is as follows.
Theorem 2 (MP) AG\subseteq K2\subseteq NF. (here AG stands for the class
of amenable groups and NF denotes the class of groups without a free
subgroup of rank 2)
[1] Ludomir Newelski, Marcin Petrykowski, "Coverings of groups and types",
Journal of the London Mathematical Society 71 (2005), 1-21.
Lundi 12 mars : Un théorème de Chatzidakis et Pillay affirme que si T est une théorie
superstable et T_A (la modèle compagne de T + automorphisme ) existe,
alors elle est supersimple. Ceci n'est plus valable dans la logique
continue (c.à.d., quand il s'agit d'une classe superstable de structures
métriques).
Lundi 19 mars : Salma Kuhlmann (Université du Saskatchewan) Truncation closed embeddings of valued fields in fields
of generalized power series. (Joint work with Antongiulio Fornasiero and
Franz-Viktor Kuhlmann).
An integer part (IP for short) Z of an ordered field K is a discretely
ordered subring, with $1$ as the least positive element, and such
that for every element x of K, there is an element z of Z such that
x is between z and z+1.
Lundi 26 mars : Guillaume Malod (Université de
Mons) Calculs avec deux opérations
Valiant a défini des classes de complexité pour les
suites de polynômes définies à partir des
circuits calculant sur un corps. On peut voir les circuits comme un
modèle général pour étudier les calculs avec deux
opérations. Il est alors intéressant de trouver les
hypothèses les plus faibles sur ces opérations
permettant de prouver chaque résultat. Nous illustrerons aussi
comment cette vision simple des calculs permet de simplifier les
preuves.
Lundi 2 avril : Luis Pereira (Paris
7) Arithmétique Cardinale et la Conjecture
PCF
On verra comment la théorie PCF de Saharon Shelah est appliquée à l'arithmétique des cardinaux infinis et en particulier quelles sont les
conséquences de la conjecture PCF de Shelah dans l'arithmétique
cardinale. Après on analysera une approche possible de la conjecture
PCF qui fait intervenir des sous-ensembles libres dans des algèbres.
Lundi 23 avril : Richard Lassaigne (Paris 7) Vérification
probabiliste et approximation
Cet exposé présente un état de l'art de résultats récents concernant deux
types d'approximation qui peuvent être utiles dans le contexte de la
vérification pour réduire la complexité en temps et en espace. Dans le
premier cas, on introduit une notion d'approximation sur les données,
c'est-à-dire sur le modèle à vérifier, définie à l'aide d'une distance. Il
est alors possible de concevoir des algorithmes probabilistes permettant de
décider, en temps indépendant de la taille du modèle, si la propriété
considérée est satisfaite ou si elle est loin, à epsilon près au sens de la
distance, de l'être. Dans le second cas, on définit une méthode
d'approximation pour la vérification de propriétés quantitatives sur des
systèmes probabilistes. Les algorithmes probabilistes d'approximation ainsi
obtenus permettent de réduire de manière exponentielle la complexité en
espace. Ces algorithmes ont ete implémentés de maniere distribuée dans un
model checker probabiliste qui s'est révélé très efficace.
Lundi 30 avril : Thomas Ehrhard (Paris 7) Réseaux d'interaction différentiels: une approche
logique
du calcul concurrent.
La logique linéaire est un raffinement de la logique intuitionniste qui
rend compte de la notion de ressource en donnant un statut logique aux
règles structurelles (des connecteurs logiques unaires, les exponentielles,
leur sont associés). Une preuve est linéaire si elle utilise ses hypothèses
exactement une fois. On verra qu'il est possible de construire des modèles
"dénotationnels" de cette logique où cette notion de linéarité coïncide
avec la notion usuelle, et que, dans ces modèles, les morphismes peuvent
être dérivés. On donnera un statut logique à cette notion de
différentiation, et on verra qu'elle permet de modéliser le calcul
parallèle et concurrent, tel qu'il a été formalisé dans le pi-calcul (Robin
Milner).
Lundi 21 mai : Olivier Frécon (Université de Poitiers)
Groupes géométriques de rang de Morley fini.
Les groupes géométriques de rang de Morley fini sont
des groupes de rang de Morley fini possédant
des propriétés géométriques très rudimentaires,
et rencontrées dans de nombreux groupes de rang de Morley fini.
Plus précisément, un groupe de rang de Morley fini est dit géométrique si,
pour tout couple (x,y) d'éléments de G avec x≠ y, il y a une
famille
uniformément définissable \mathscr{F}_{x,y}={F_i | i in I } de
sous-groupes
connexes de G, où I est un ensemble interprétable, vérifiant :
On discutera les liens entre cette notion et celle
de groupes de rang de Morley fini définissablement linéaires,
qui sont les groupes admettant une représentation linéaire fidèle
interprétable
sur un anneau de la forme K_1\oplus .... \oplus K_n où K_1,...,K_n
sont des corps interprétables. La question centrale étant
"est-ce que tout groupe géométrique de rang de Morley fini
est définissablement linéaire ?"
Lundi 28 mai :
Ali Enayat (Utrecht University) Automorphisms of models of arithmetic
We discuss a recently developed method of constructing
automorphisms of models of arithmetic that provides a unified approach
to building desirable automorphisms of models of a variety of
arithmetical theories (ranging from bounded arithmetic to second order
arithmetic). As we shall see, this new method not only leads to
refinements of many classical results, but it can also be used to
establish a long standing conjecture of Schmerl by showing that the
isomorphism types of fixed point sets of countable arithmetically
saturated models of M of Peano arithmetic are precisely the
isomorphism types of elementary submodels of M.
Françoise Point (Université de Mons-Hainaut) Corps
valués de différence vus comme modules valués
C'est un travail en collaboration avec Luc Bélair.
Nous considérons les corps valués munis d'une isométrie, comme modules sur
l'anneau de Ore des polynomes de Frobenius, dans le cas soit d'égale
caractéristique, soit de caractéristique (0,p).
Sous certaines hypothèses, nous prouvons un résultat d'élimination des
quantificateurs tout d'abord dans le pur language des modules, ensuite dans
ce language enrichi par une chaîne de sous-groupes additifs et enfin dans
un langage à deux sortes avec une application de valuation. Nous appliquons
ce dernier résultat pour montrer que ces structures
n'ont pas la propriété d'indépendance.
Immanuel Halupczok (E.N.S. Ulm)
Soit T la théorie des corps pseudo-finis de caractéristique 0. Une
méthode pour comprendre ses ensembles définissables Def(T) est de
définir des invariants, c.à.d. des fonctions sur Def(T) invariantes sous
bijections définissables. Denef-Loeser ont donné un tel invariant très
fort: à chaque ensemble définissable X, ils associent un motif virtuel
μ(X).
Nous allons généraliser cet invariant à d'autres corps similaires. Plus
précisément, soit G un groupe pro-cyclique et soit T_G la théorie des
corps pseudo-algébriquement clos de caractéristique 0, avec groupe de
Galois G. (Pour G = \hat{Z}, T_G = T.) C'est à ces théories qu'on va
généraliser l'application μ de Denef-Loeser.
L'idée est la suivante. Pour deux groupes G \subset G' comme en haut, on
va définir une application θ: Def(T_G) -> Def(T_G'). Si on choisit
G' = \hat{Z}, la composition μ θ sera l'invariant voulu.
Mais on peut faire encore plus avec les applications θ : en
identifiant G à un de ses sous-groupe propres, on obtient une application
de Def(T_G) vers lui-même qui permet, dans certains cas, d'obtenir
encore plus d'information sur les ensembles définissables que ce qu'on
obtient en utilisant seulement l'invariant μ de Denef-Loeser. En
particulier, on démontre que μ n'est pas injectif.
Il ne sera pas nécessaire d'avoir déjà entendu le mot "motif" pour
comprendre l'exposé.
Lundi 18 juin : Zoé Chatzidakis (CNRS - Paris 7) : Application des
corps de différence à un
théorème de Baker.
(Travail en commun avec E. Hrushovski) Soient k un corps
algébriquement clos, et K un corps de fonctions
sur k (par exemple K=k(t)). Soit f: P1 --> P1 un
morphisme
définie sur K et de degré d>1. A ces données on peut
associer une
"hauteur" h, définie sur P1(K), et satisfaisant h(f(P))=d h(P)
pour tout point P de P1(K). Matthew Baker montre le résultat
suivant :
Théorème. Si (P1,f) n'est pas isomorphe à
(P1,f') avec f' définie sur k, alors il existe r>0 tel que les
points de hauteur < r sont en nombre fini.
En utilisant les propriétés des hauteurs et la
compacité, on montre facilement que si la conclusion du
théorème est fausse, alors il existe n, une
variété V et une fonction rationnelle dominante g:V --> V
définies sur k, et telles que (V,g) domine (P1,f^n) (ce qui veut
dire : il existe une fonction rationnelle dominante h: V --> P1,
définie sur K, et telle que f^nh=hg). Le résultat que nous
montrons, et qui
permet d'obtenir le résultat de Baker après quelques
manipulations algébriques simples est le suivant :
Théorème. Soient k et K des corps
algébriquement clos, K contenant k. Soient V et W des
variétés, f: V --> V et g: W --> W des fonctions rationnelles
dominantes, telles que (V,f) est définie sur K et (W,g) sur k.
Si (W,g) domine (V,f), alors il existe (V',f')
définie sur k, de dimension positive, telle que (V,f) domine (V',f').
Je discuterai (brièvement) des ingrédients de la preuve :
la dichotomie dans les corps de différence existentiellement clos
et ses conséquences ; l'existence de fibrations des
variétés de différence, les fibres ayant de bonnes
propriétés ; la définissabilité de
certains groupes d'automorphismes ; et enfin la correspondance de Galois
associée.
Le 25 juin : Pas de séance (Journées Max Dickmann)
Mardi 3 juillet à 14h30 en salle 0D9 : Thomas Scanlon (Berkeley/Orsay) fera un exposé dans le cadre du
séminaire DDG et du GdT
Différentiel, Difference equations and the
André-Oort conjecture.
Page maintenue par Z. Chatzidakis
Dans l'exposé, je vais donner une introduction aux problèmes de
satisfaction de contraintes et présenter des résultats
autour de ces
deux questions.
I may also discuss recent work (with Ealy and Krupinski) on the structure of
groups of "small rank", assuming fsg and NIP.
Lundi 8 janvier : Jeffrey Burdges (Lyon I) On automorphisms of simple groups of finite Morley rank
En effet, si T est la théorie des algèbres de probabilités sans atomes
alors est \aleph_0 -stable et d'après Berenstein et Henson T_A existe
et est stable. Or, on peut démontrer que T_A n'est pas
superstable, et donc ne peut être supersimple. Par contre, d'après un
travail commun avec Berenstein, T_A est \aleph_0 -stable à
perturbation près de l'automorphisme.
Cela mène à la conjecture que T_A est toujours supersimple à
perturbation près de l'automorphisme, ainsi qu'à l'étude des propriétés
des théories \aleph_0 -stable à perturbation près.
Mourgues and Ressayre establish the existence of an IP for any real closed
field K by showing that there is an order preserving embedding of K into an
appropriate field of generalized power series, such that the image of the
embedding is a truncation closed subfield. An IP of K obtained in this way
(i.e. from a truncation closed embedding) is called a truncation integer
part of K.
In this talk, we analyze IPs from a valuation theoretic viewpoint and
summarize their main special features. We investigate their connection to
special (additive) complements of valuation rings of ordered fields. This
approach reveals new interesting valuation theoretic properties of valued
fields; depending on whether such special complements exist.
We discuss these properties and their implications, thereby giving an
intrinsic valuation theoretic interpretation of truncation closed
embeddings in fields of power series.
- il y a un sous-ensemble générique U de G × G tel que,
pour tout (u,v) in U, il y a un unique F in \mathscr{F}_{x,y} tel que
uF=vF;
- il n'y a aucun F in \mathscr{F}_{x,y} tel que xF=yF.