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UNIVERSITE DE PARIS VII, UFR DE MATHEMATIQUES
  Séminaire général de Logique - Année 2004 - 2005


Responsables : E. Jaligot, J.-P. Ressayre, P. Simonetta, S. Todorcevic



Résumés

 

Séance spéciale de rentrée Vendredi 17 septembre (heure et salle à préciser) : Vladimir PESTOV (Université d'Ottawa, Canada) Propriétés dynamiques de groupes de dimension infinie et résultats de type Ramsey.

Je présenterai un survol des liens récemment découverts entre les propriétés dynamiques de groupes topologiques "de dimension infinie", les propriétés de type Ramsey et la géométrie des structures des hautes dimensions.

Le concept central est ceci d'un groupe topologique extrêmement moyennable (possèdant la propriété du point fixe sur les espaces compacts).

L'exposé comprendra cinq parties: (i) les groupes extrêmement moyennables et la propriété de Ramsey-Dvoretzky-Milman; (ii) le phénomene de concentration de la mesure et les groupes de Lévy (Gromov et Milman); (iii) liens avec la théorie de Ramsey structurelle; (iv) résultats de Glasner-Tsirelson-Weiss sur non-existence de modèles spatiaux pour presque actions sur les espaces avec mesure; (v) théorème de Hjorth sur la distorsion dans les espaces homogènes de groupes topologiques.



Lundi 20 septembre : Ozlem BEYARSLAN (University of Illinois, Chicago) Pseudofinite Fields and Random Graphs

A pseudofinite field is an infinite field satisfying all first-order properties in the language {0, 1, +, *} of rings which hold in all finite fields, like having an extension of degree n for every n. Pseudofinite fields exist and they can be realized for example as ultraproducts of finite fields.

An n-ary random graph is a set X with a symmetric and irreflexive n-ary relation R (i.e. R \subseteq X^[n], no two entries of an element of R are equal, and R is Sym(n)-closed) such that for any two finite and disjoint subsets A and B of X^[n-1], there is an x in X such that R(a,x) and \neg R(b,x) for all a in A and b in B.

In 1974 J.L. Duret interpreted a random binary graph in a pseudofinite field. This has some important model theoretic consequences.

We are working on interpreting a random n-ary graphs in pseudofinite fields.



Lundi 4 octobre : Alexandre RAMBAUD (Paris 7) Etude de l'o-minimalité et de l'élimination des quantificateurs dans certaines classes de fonctions pseudo-analytiques

On généralise les résultats d'o-minimalité et d'élimination des quantificateurs obtenus par van den Dries, Speissegger et Rolin à des classes de fonctions quasi-analytiques restreintes. On donne une description ``explicite'' de la théorie de ces classes.

Pour ce faire, on introduit la notion de ``familles stables'' qui permettent d'avoir un contrôle ``effectif'' sur la désingularisation des fonctions de ces classes.



Lundi 11 octobre : Frank WAGNER (Lyon I - IUF) Groupes et corps simples et supersimples.

Je présenterai quelques nouveaux résultats concernant les groupes sous-simples, et en déduirai des propriétés des corps simples de rang fini.



Lundi 18 octobre : Ronald BUSTAMANTE-MEDINA (Paris 7) Théorie de Modèles des Corps Différentiels de Différence

E. Hrushovski a montré que, dans le cas de la caractéristique zéro, la théorie des corps différentiels de différence a une modèle-compagne, notée DCFA. On va donner une axiomatisation de DCFA et mentioner quelques propriétés comme la description des complétions et de la clôture algébrique, la relation d'indépendance, la supersimplicité et l'élimination des imaginaires. Ensuite on va voir certaines propriétés du corps fixé et du corps des constantes d'un modèle de DCFA. Finalement on parlera du rang SU et on donnera un exemple d'un ensemble de dimension infinie mais de rang SU fini.



Lundi 25 octobre : Klaas Pieter HART (TU Delft) The use of elementarity in the study of compact spaces

Many properties of compact Hausdorff spaces can be expressed as first-order properties of their lattices of closed sets. This means that one can employ logical and model-theoretic methods in the study of these spaces. In this lecture I will survey some of the results and questions related to this approach.
Most of these are in the theory of continua and relate to such diverse properties as hereditary indecomposability, covering dimension, Brouwer's dimensionsgrad, span and chainability.



Lundi 8 novembre : Gregory CHERLIN (Rutgers University - Lyon 1) Groupes de type pair

Je vais esquisser la démonstration du théorème suivant.

Cela a été prouvé avec des hypothèses plus fortes par Altinel/Borovik/Cherlin en s'appuyant sur des résultats de Berkman, Jaligot, Tent, van Maldeghem, et al. La stratégie dans le cas général dépend d'une théorie initiée dans l'habilitation d'Altinel, et s'appuie sur des résultats de Wagner sur les corps de rang de Morley fini. La stratégie globale de la preuve du théorème est connue dans la théorie des groupes simples finis sous le nom de "3ème génération". Donc on s'occupera un peu de l'histoire de la classification des groupes simples finis, et son rapport avec notre contexte.



Lundi 15 novembre : Jean-Pierre RESSAYRE (Paris 7) O-minimalité et transséries - le cas polynomialement borné

Transsérie est un mot forgé par Ecalle pour certaines classes de séries transfinies; mais j'emprunte ce mot pour désigner toutes ces séries au sens de Hahn 1907. Les transséries permettent de définir des transmodèles, modèles non standards naturels du corps des réels et de ses expansions o-minimales. Ces transmodèles sont un outil pour l'étude de l'o-minimalité. L'exposé illustre ce fait dans le cas polynomialement borné. Dans tous ces cas, j'étend le théorème d'Ostrovski (un corps de transséries est réel clos ssi il a un groupe de valeurs divisibles et un corps des coefficients réel clos). Et le theorème de Kaplansky (tout modèle de la théorie complète du corps réel est isomorphe à un corps de transséries). Ces extensions étaient connues uniquement dans le cas d'une expansion des réels par des fonctions analytiques restreintes (résultat de vdDries Macintyre Marker).

Je démontre aussi dans tous les cas des résultats de modèle complétude, d'élimination des quantificateurs relative et de décomposition cellulaire semi-effectifs (je préciserai ce que c'est). Ces résultats généralisent et/ou semi-effectivisent des résultats de Gabrielov, vdDries-Denef, Speissegger, Rolin-Speissegger-Wilkie et finalement Rambaud (les résultats de Rambaud sont actuellement moins généraux mais plus fins que les miens; et ils comportent également des résultats nouveaux d'o-minimalité polynomialement bornée - je n'en suis pas la).

La méthode transsérielle que j'utilise est bien eloignée de toutes les méthodes employées par ces différents auteurs; elle est très conceptuelle, et par ses possibilités d'extension à tous les cas o-minimaux elle constitue le plus grand interêt de ce travail, à mes yeux.



Lundi 22 novembre : Franck BENOIST (Paris 7) Théorie des modèles des corps munis d'une dérivation de Hasse

Nous décrirons les modèle-complétions des théories des corps munis d'une dérivation de Hasse de caractéristique quelconque fixée. Nous donnerons ensuite une généralisation des notions de la géométrie algébrique dans ces structures, ainsi que quelques éléments pour comprendre la structure supplémentaire des objets de la géométrie algébrique (principalement les groupes algébriques) apportée par la dérivation de Hasse.



Mercredi 24 novembre, à 14h30, salle 5A92 : Mojtaba MONIRI (IPM, Téhéran) : Real Closed Fields and Integer Part sensitivity

This work is connected with IP-sensitivity or insensivity of real closed fields; in other words with dependence or not on the IP chosen in the field, in order to satisfy certain facts that are standard in the reals with their unique Integer Part Z.



Lundi 29 novembre : Pietro URSINO (Università di Catania) Applications of formative processes to the decision problem in set theory

We show how the notion of formative process can be relevant in order to find suitable rank bounded solutions of non quantified formulas of a specified sublanguage of set theory.



Lundi 6 décembre : Assaf HASSON (Oxford University) New Observations on the Definable Multiplicity Property

The Definable Multiplicity Property (DMP) is a property of strongly minimal sets intruduced by Hrushovski. The definition extends naturally to structures of finite Morley Rank, but we show that every such structure which has the DMP is in fact a reduct of a strongly minimal one. We will show how to use this fact in order to construct a class of strongly minimal sets that do not have the DMP. If time allows, we will present briefly (new) equivalent definitions of the DMP.



Lundi 13 décembre : Martin HILS (Lyon 1 - Paris 7) La fusion généralisée

En '92, Ehud Hrushovski a montré que deux théories fortement minimales (ayant la DMP) T_1 et T_2 dans deux langages disjoints admettent une expansion fortement minimale commune. Pour construire une telle expansion commune, il s'est servi d'une nouvelle technique d'amalgamation (aujourd'hui appelée amalgamation à la Hrushovski). Il a suggeré que la même chose devrait être vraie dans un contexte relatif, c.a.d. si les deux langages s'intersectent non-trivialement, au moins si le langage commun est celui d'un espace vectoriel sur un corps fini.

Nous présentons un travail allant dans ce sens. En particulier, nous donnons un contexte dans lequel la fusion "libre" de deux théories fortement minimales au-dessus de leur intersection peut etre effectuée. La théorie T_ω que l'on obtient par cette fusion libre est ω-stable de rang ω. Dans une deuxième étape, on aimerait la "collapser" sur une théorie fortement minimale pour obtenir la fusion (relative) fortement minimale cherchée. On a une bonne compréhension des classes de non-orthogonalité de types réguliers dans T_ω ce qui est indispensable pour pouvoir collapser. Nous montrons finalement que le collapse est possible si les deux théories sont mono-basées.



Lundi 10 janvier : Rémi SOUFFLET (Lyon 1) Fonctions définissables et espaces d'arcs

Dans certaines classes o-minimales de fonctions, on peut détecter les propriétés de continuité ou d'analyticité en restriction à des familles d'arcs définissables. Ces résultats sont motivés par la recherche de conditions nécessaires (et pourquoi pas suffisantes) pour qu'une fonction réelle lisse ou analytique soit définissable dans une structure o-minimale. Après avoir démontré quelques résultats dans ce sens, je discuterai quelques exemples et quelques conjectures.



Lundi 17 janvier : André NIES (Auckland) FA-presentable structures: richness and limitation

To be finite automaton (FA)-presentable seems to be a rather strong restriction on a countable structure in a finite signature: the domain can be represented by a regular set, in a way that finite automata can also verify that the atomic relations hold (where the strings representing elements are written one below the other, using symbols in a power alphabet).
For instance, the additive group of integers is FA-presentable: numbers are represented in binary, and the correctness of the usual carry bit addition algorithm can be verified by a finite automaton. This notion was introduced by Khoussainov and Nerode, 1995. (There and elsewhere, FA-presentable structures are called automatic structures, however, for groups, the term ``automatic'' refers to a different concept.)

For each FA-presentable structure one can also give an FA-representation of all definable relations, effectively in the defining formula. So FA-presentable structures are closed under interpretations, and each one has a decidable theory.

When considering an elementary class of effectively given structures, a good measure for its richness is the complexity of the isomorphism problem. For instance, Khoussainov, Nies, Rubin and Stephan (LICS 2004) have proved that for FA-presentable graphs or even successor trees, isomorphism is as complex as possible ($Sigma^1_1$-complete), so the class is quite rich after all. With little effort, the result carries over to partial orders, lattices, and commutative semigroups.

One the other hand, the class of FA-presentable infinite Boolean algebras is very limited: Khoussainov, Nies, Rubin and Stephan have shown that they are just the finite powers of the Boolean algebra of finit or cofinite subsets of a countable set.

The general program is to locate each interesting class somewhere between those two possibilities. I discuss some new results for abelian groups and groups in general, mostly on the limiting side.

Groups: Examples of non-abelian FA-presentable groups include infinite direct powers of a finite non-abelian group, and $GL_n(R)$ for some FA-presentable ring, e.g. the Boolean algebra mentioned before, viewed as a ring. Each finitely generated FA-presentable group is abelian-by-finite (Oliver and Thomas). A recent improvement of this (Nies and Thomas): if G is ANY FA-presentable group, then each f.g. subgroup of G is abelian-by-finite. Using similar methods, each FA- presentable commutative ring with 1 is locally finite.

Abelian groups: Known examples are (Z,+), the Prufer groups, and Z[1/p] for a prime p, and the obvious derived examples (like finite direct products). While the multiplicative group of rationals is Not FA-presentable (Khoussainov e.a.), it is a major open question whether the additive rationals are FA-presentable.



Lundi 24 janvier : Jordi LOPEZ ABAD (Paris 7) Suites faiblement convergentes vers zéro et sous suites inconditionnelles

We study the unconditionality of subsequences of a weakly-null sequence of a Banach space. Our approach makes use of combinatorial tools coming from the classical work of Nash-Williams on families of finite subsets of integers.



Lundi 31 janvier : Vincent DANOS (Paris 7) The measurement calculus (travail en collaboration avec Elham Kashefi, Prakash Panangaden)

We propose a calculus of local equations over 1-qubit measurement based quantum computing patterns which preserves interpretations, and allows the rewriting of any pattern to a standard form where entanglement is done first, then measurements, then local corrections. We infer from this that patterns with no dependencies, or using only Pauli measurements, can only realise unitaries belonging to the Clifford group.



Lundi 14 février : Paola D'AQUINO (Napoli 2) Quadratic forms over weak fragments of arithmetic

I will discuss quadratic forms over models of IDelta_0+Omega_1 in connection with Gauss second proof of quadratic reciprocity law



Lundi 21 février : Thomas BRIHAYE (Mons-Hainault) Vérification, Bisimulation et o-minimalité

Dans cet exposé, on commencera par expliquer brièvement en quoi consiste la vérification. On introduira ensuite la notion de bisimulation et on motivera son étude dans le cadre de la vérification. En particulier, on comprendra l'intérêt d'obtenir des bisimulations finies. Le reste de l'exposé sera consacré à une analyse combinatoire de la notion de bisimulation entre systèmes dynamiques. On expliquera comment encoder des trajectoires de systèmes dynamiques à travers des mots. On s'intéressera pour finir à des systèmes dynamiques o-minimaux pour lesquels il existe toujours une bisimulation finie.



Lundi 7 mars : Cédric RIVIERE (Mons-Hainault) Décomposition cellulaire dans les corps ordonnés différentiellement clos

Dans cet exposé, nous adaptons certaines méthodes propres aux structures o-minimales afin d'obtenir une notion de cellule et un théorème de décomposition cellulaire pour les ensembles définissables dans les corps ordonnés différentiellement clos. A l'aide de ce théorème, nous pouvons définir une dimension sur ces mêmes ensembles qui correspond à la fois au degré de transcendance différentiel et à la dimension topologique usuelle (associée dans ce cas-ci à une topologie différentielle particulière).



Lundi 14 mars : Nicolas GUZY (Mons-Hainault) Corps valués différentiels

Nous allons nous intéresser aux corps valués de caractéristique nulle muni d'une dérivation. On va se spécialiser dans le cas étudié par Thomas Scanlon où il y a une forte interaction entre la valuation et la dérivation. Plus précisément, on va reprouver un résultat d'élimination des quantificateurs dans le langage introduit par Françoise Delon (dans sa thèse).
On terminera en donnant une application algébrique à ce dernier résultat.



Lundi 21 mars : Gabriel SABBAGH Quelques aspects peu connus de l'oeuvre et de la correspondance de Gödel

On examinera certains des éclairs de génie et certaines des incompréhensions de Gödel et ses rapports avec quelques contemporains celèbres tels qu'ils apparaissent dans la partie la moins connue de son oeuvre et dans sa correspondance et on posera la question : de quoi se souvenait Gödel trente ans après les théorèmes d'incomplétude ?



Lundi 18 avril : Jeffrey BURDGES (U. Würzburg) Sylow theory for ``p=0'' in groups of finite Morley rank

The Cherlin-Zilber Algebraicity Conjecture proposes that:
All simple groups of finite Morley rank are algebraic groups over algebraically closed fields.

One of the longstanding difficulties in the work on this conjecture has been the behavior of torsion free subgroups of a solvable group. At face value, the problem is that a torsion-free abelian group may behave as a semisimple group in one context, and as a unipotent group in another. An abstract definition of torsion-free unipotent radical resolved several major problems, but remained silent on several matters where such a unipotent radical was expected to help. Considering the failure of this notion of unipotence leads us to a notion of (mostly) torsion-free Sylow subgroup, which has a reasonable theory, and several important applications.



Lundi 9 mai : Fabrice BARBIER (Evry) Interpolation de Craig, consistance de Robinson et théorème de Beth dans les institutions

Goguen et Burstall ont introduit la théorie des institutions afin de généraliser des résultats à la fois en théorie de la spécification et en théorie des modèles. Cependant, peu de chercheurs se sont intéressés à la théorie des modèles et seule la théorie de la spécification a (largement) profité de l'abstraction fournie par le cadre théorique de la théorie des institutions.

L'interpolation de Craig [Cr57] est un résultat qui a fait l'objet de nombreuses recherches en informatique du fait de ses forts liens avec la notion de modularité des systèmes informatiques. Sous certaines hypothèses, cette propriété est équivalente à la propriété de consistance de Robinson [Rob56]. Le théorème de définissabilité de Beth [Bet53], qui établit une correspondance entre les notions de définissabilité implicite et explicite, une conséquence directe du théorème d'interpolation de Craig pour la logique classique.

Le travail que nous présentons se situe dans la continuation des travaux de Salibra et Scollo sur la correspondance entre les propriétés d'interpolation de Craig et de consistance de Robinson. Nous améliorons les résultats obtenus par ces derniers (nous nous passons de la propriété d'expansion élémentaire et n'imposons que la négation) et nous généralisons ` tout type de morphismes de signatures le théorème de définissabilité de Beth.

[Bet53] W.E.Beth, On Padoa's Method in the Theory of Definitions, Indag. Math., 1953.
[Cr57] W.Craig, Linear Reasoning: A New Form of Herbrand-Gentzen Theorem, Journal of Symbolic Logic, 1957.
[Rob56] A.Robinson, A Result in Consistency and Its Applications to the Theory of Definition, Indag. Math., 1956.



Lundi 30 mai : Emil JERABEK (U. Utrecht) Hardness amplification in bounded arithmetic

One of the important achievements in derandomization theory is the following theorem: given a truth table of a Boolean function f on n variables, which cannot be approximated by a circuit of size 2^{ε n} with nonnegligible advantage, one can construct in polynomial time a function f' on O(n) variables with worst-case circuit complexity 2^{Ω(n)}. We show how to formalize this statement in S^1_2. To achieve this goal, we develop in S^1_2 basics of the theory of finite fields and list-decoding of Reed-Muller codes, and we present a modification of Soltys' theory \forall LAP for linear algebra.



Lundi 6 juin : Alexandre RAMBAUD (Paris 7) Petite introduction à la désingularisation dans les classes quasi-analytiques grâce à la théorie des modèles

La théorie des modèles permet d'aborder d'une façon nouvelle et différente la résolution des singularités pour des fonctions réelles. On donnera une petite présentation des méthodes utilisées, notamment grâce aux valuations et on présentera les problèmes posés.



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